Etxanko Zola system, a privileged witness of Arbailles massif evolution (Pyrenees, France)
Le réseau d'Etxanko Zola, un témoin privilégié de l'évolution du massif des Arbailles (Pyrénées occidentales, France)
Résumé
The Arbailles massif (200-1 200 m) is located in north pyrenean area. It forms a jurassico-cretaceous folded unit. Observations made both on the surface and in underground galleries allow an occurate study of correlations between surrective and karstic periods. On the surface, several staged levels of dry valleys can be identified. The 700 meters level of the large valleys of Ithé and Elsarré is the most characteristic one. It is correlated to a pause between two surrective periods. The studies of forms and fillings of the underground Etxanko Zola system show that this cavity was connected to 700 m level in the past. Paleomagnetic datations in accordance with general morphologic observations allowed to position the 700 m level during invers Matuyama period (lower Pleistocen). It is shown consequently that the surrection from lower Pleistocen is of about 500 meters.
Le massif des Arbailles (200-1 200 m) est situé dans la zone nord-pyrénéenne. Il forme une unité de structure plissée, formée de calcaires d'âge jurassique et crétacé. Les observations réalisées conjointement en surface et dans les réseaux souterrains permettent une étude précise des corrélations entre les phases de surrection et de karstification. En surface, on observe plusieurs niveaux étagés de vallées sèches. Le niveau de 700 m, représenté par les grandes vallées sèches d'Ithé et d'Elsarré, est le plus caractéristique. Il correspond à un stationnement du niveau de base entre deux grandes phases de surrection. L'étude des formes et des remplissages du réseau souterrain d'Etxanko Zola permet de comprendre que cette cavité fonctionnait autrefois en relation avec le niveau de 700 m. Les datations par paléomagnétisme corrélés aux arguments morphologiques généraux permettent de rattacher le niveau de 700 m à la période inverse de Matuyama (Pléistocène inférieur). On montre ainsi que la composante de surrection depuis le Pléistocène inférieur est de l'ordre de 500 m environ.
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